La présidente de la Région Occitanie, Carole DELGA, a décidé d’imposer un nouveau fardeau fiscal aux entreprises de la région en instaurant le versement mobilité. Ce prélèvement, fixé à 0,15 % de la masse salariale des entreprises de plus de 11 salariés, va venir grever les comptes des entreprises de la région, au détriment de l’emploi.
Alors que plusieurs présidents de région, notamment ceux des Hauts-de-France, des Pays-
de-la-Loire et d’Auvergne-Rhône-Alpes, ont pris la décision de ne pas instaurer cette taxe supplémentaire, Carole DELGA, elle, a une nouvelle fois opté pour une voie néfaste en matière
de compétitivité économique. Cette taxe va alourdir le coût du travail pour les entreprises d’Occitanie, et particulièrement celles qui peinent déjà à faire face à une conjoncture économique difficile. Un véritable camouflet pour nos acteurs économiques.
La pression exercée par les associations patronales, qui dénoncent l’alourdissement des charges pesant sur les entreprises, est un signe clair de l’inadéquation de cette mesure avec la réalité économique actuelle. Carole DELGA persiste dans une démarche déconnectée des préoccupations du monde économique.
Au moment où la compétitivité des entreprises est plus que jamais essentielle pour maintenir l’emploi et stimuler la croissance, le versement mobilité, en rajoutant un impôt supplémentaire, risque de fragiliser encore davantage les entreprises, en particulier les PME et les secteurs les plus vulnérables.
Le groupe Rassemblement National estime qu’il s’agit là d’une erreur stratégique et d’un message inquiétant pour l’avenir économique de la région, déjà championne en matière d’inégalités et de chômage.
Les élus du Groupe Rassemblement National Occitanie appellent donc Carole DELGA à renoncer à sa décision afin d’offrir aux entreprises de la région un environnement fiscal stable et propice à leur développement ainsi qu’à la préservation de l’emploi.