À quelques jours de la Toussaint, une soixantaine de tombes ont été dégradées au cimetière du Pont de justice, le plus grand cimetière de Nîmes.
Des statues, des croix et des plaques ont été arrachées des pierres tombales.
Sur certaines stèles, il ne reste qu’une trace en forme de croix, et quatre trous. Tous les objets funéraires ont disparu. Ils ont été dévissés.
Les faits auraient été commis dans la nuit du 26 au 27 octobre.
L’enquête est actuellement en cours.
Ces actes abjects reflètent la situation sécuritaire à Nîmes et démontrent une nouvelle fois le sentiment d’impunité dont pensent pouvoir jouir de plus en plus de délinquants, renforcés par le laxisme de la justice. Vu la gravité des actes, je demande la plus grande fermeté contre les auteurs quand ils auront été identifiés.
Je proposerai par ailleurs au Maire de Nîmes de soutenir sa demande de subvention auprès de l’État s’il envisageait un dispositif efficace de sécurisation des cimetières de la ville (ce qui me semble être aujourd’hui nécessaire dans une ville gangrénée par l’insécurité et les actes de délinquance hélas quotidiens).