Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a fait connaître dans des communiqués de presse adaptés à chaque département des exemples « concrets » d’étrangers délinquants et criminels qui n’ont pu être expulsés.
Les exemples communiqués par le ministre sont, de fait, son propre bilan. Ce faisant, Gérald Darmanin fait deux aveux : le lien entre l’insécurité et l’immigration et sa propre incompétence à protéger les Français.
Gérald Darmanin ne peut faire oublier son bilan catastrophique en matière de sécurité et d’immigration : une agression gratuite toutes les 44 secondes, 316 174 primo-titres de séjour délivrés en 2022, un record, et seulement 7% des obligations de quitter le territoire français (OQTF) effectivement exécutées.
La question qui se pose est : que pense vraiment Gérald Darmanin ? Le 2 novembre 2022, il déclarait « je ne fais pas de lien entre immigration et délinquance ». Le 21 septembre 2021, au sujet des pays qui refusent de reprendre leurs ressortissants faisant l’objet d’une OQTF, il affirmait « qu’il n’y a pas de problème ».
Enfin, s’il considère aujourd’hui qu’il y a urgence à changer la loi pour permettre l’expulsion de 4 000 étrangers criminels chaque année, pourquoi ne l’a-t-il pas fait avant ? Il est ministre de l’Intérieur depuis trois ans !
Cet exercice de communication, parcellaire puisqu’il n’évoque que quelques articles du texte, mais inédit témoigne de la fébrilité du ministre, la veille de l’ouverture des débats autour de la loi immigration.
Élus sur un programme de fermeté et de reprise en main de notre politique migratoire, Yoann Gillet, Nicolas Meizonnet, Pascale Bordes et Pierre Meurin s’opposent au projet de loi du gouvernement qui, s’il compte quelques mesures qui vont dans le bon sens, n’est pas un texte contre l’immigration mais pour l’immigration avec notamment la régularisation de nombreux clandestins.
Yoann Gillet,
Nicolas Meizonnet,
Pascale Bordes,
Pierre Meurin,
députés RN du Gard