Ce mercredi 22 octobre, Yoann Gillet est intervenu en séance publique à l’Assemblée nationale lors de l’examen du rejet de la proposition de loi visant à reporter le renouvellement général des membres du Congrès et des assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie.
Le député a exprimé avec fermeté la position de son groupe, refusant que la Nouvelle-Calédonie soit empêchée d’être ce qu’elle devrait naturellement être : un relais de puissance pour la France dans le Pacifique, et un creuset de prospérité et de stabilité pour la région.
Face à un troisième report des élections provinciales, Yoann Gillet a dénoncé un texte qui ne répond ni aux exigences démocratiques du territoire ni à ses besoins économiques et institutionnels.
Il a rappelé que Marine Le Pen avait, dès 2021, alerté sur les conséquences du calendrier précipité que le gouvernement voulait imposer à la Nouvelle-Calédonie. Des alertes ignorées, dont l’une des conséquences est l’instabilité grave que connaît aujourd’hui le territoire.
Le député a également pointé du doigt l’obstruction délibérée des députés de La France Insoumise, qui ont déposé plus de 1 600 amendements pour bloquer les débats, non pas pour défendre des idées, mais pour entretenir le chaos.
Il a conclu en affirmant que seule une prospérité partagée, fondée sur la relance de l’économie locale, l’emploi, l’éducation et des services publics renforcés, permettra une adhésion durable des Calédoniens à la France, dans un cadre stable et stratégiquement assumé.