Ce jeudi 2 février, à l’occasion de la niche parlementaire du groupe Horizons, une proposition de loi visant à renforcer la lutte contre la récidive était discutée à l’Assemblée nationale.
Le sujet de la récidive est central aujourd’hui dans notre pays. C’est la raison pour laquelle le groupe du Rassemblement national a souhaité apporter des solutions constructives pour enrichir le texte proposé à travers de nombreux amendements de bon sens.
Les priorités en matière de politique pénale sont le rétablissement de peines planchers, le renforcement des peines et la garantie de l’effectivité de la peine afin de mieux sanctionner les récidivistes, et de dissuader de manière certaine les individus concernés de continuer à pourrir la vie de nos compatriotes.
Ce texte, proposé par le groupe Horizons, qui avait déjà été rejeté en commission avec la complicité de la gauche et du groupe Renaissance, n’a pas pu aboutir ce matin en hémicycle.
Les manœuvres de la gauche et des députés de Renaissance, pourtant censés être les alliés d’Horizons, avec la complicité d’Eric Dupond-Moretti, a abouti sur le rejet de l’article 1 en séance publique, contraignant la rapporteure à retirer son texte.
Par amour du laxisme et peut-être aussi par adoration ou fascination pour les délinquants récidivistes, la gauche, le groupe Renaissance et le gouvernement se sont donc mobilisés, main dans la main afin d’empêcher l’adoption de mesures plus fermes à l’encontre des récidivistes.
Tandis que les Françaises et les Français réclament eux plus de fermeté contre la récidive, certains préfèrent donc ignorer la réalité de notre pays.
Ce mépris et cette absence d’empathie envers ce que vivent les Français au quotidien est inacceptable.
Combien de Françaises et de Français ne sortent plus dans certains quartiers abandonnés de la République, combien ne sortent plus une fois la nuit tombée, combien ont peur pour leurs enfants ou petits-enfants quand ils sortent ?
Combien de fonctionnaires de police et de justice alertent sur la dangereuse impunité dont jouissent les récidivistes qui narguent et menacent les fonctionnaires et à travers eux la République ?
Les Français n’ont pas à subir l’inconséquence de politiques qui se moquent éperdument du réel, qui nient la réalité de l’insécurité, et proposent un modèle de société valorisant le déviant et le délinquant.
Nous continuerons donc, nous députés du Rassemblement national, à porter une vision diamétralement opposée : celle de bâtir une société juste, qui protège les honnêtes citoyens et est intraitable avec ceux qui ne respectent pas nos lois, socle du vivre ensemble.