Yoann Gillet, député du Gard, vient d’être élu vice-président de la commission d’enquête relative à la politique française d’expérimentation nucléaire, à l’ensemble des conséquences de l’installation et des opérations du Centre d’expérimentation du Pacifique en Polynésie française, à la reconnaissance, à la prise en charge et à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français, ainsi qu’à la reconnaissance des dommages environnementaux et à leur réparation.
Entre 1966 et 1996, la France a réalisé en Polynésie française près de 200 essais nucléaires avec des tirs atmosphériques et souterrains. Ces expérimentations ont engendré des conséquences, tant sur la santé que pour l’environnement.
En 2021, l’État, par la voie du président de la République, reconnaissait pour la première fois une « dette » de la France envers les Polynésiens. Des paroles qui ne se sont pas traduites en actes.
Ainsi, la commission d’enquête dont les travaux commenceront dès la semaine prochaine, est une initiative parlementaire et a vocation à définir les avancées législatives qui permettront la reconnaissance, la prise en charge et l’indemnisation des victimes.