Hier soir, dans le cadre de la niche parlementaire de LFI devait être débattue une proposition de loi visant à réintégrer le personnel soignant non-vacciné.
Mais après les nombreux 49.3 de ces dernières semaines, le gouvernement et les députés de «la majorité» ont usé et abusé de méthodes malsaines visant à créer une obstruction
parlementaire qui en dit long sur l’état de la démocratie.
En effet, après que les 7 groupes parlementaires de l’opposition se soient prononcés en faveur de la réintégration des soignants et après que l’amendement de suppression proposé par la «majorité» ait été largement rejeté, les députés du groupe Renaissance ont soudainement
déposé des dizaines de sous-amendements. Le gouvernement a quant à lui multiplié les
prises de parole et été à l’origine de très nombreuses suspensions de séance afin que les
débats ne puissent se tenir et que le texte ne puisse être voté (la séance étant contrainte de
se terminer à minuit).
Provocations, menaces et invectives ont fusé toute la soirée, obligeant les huissiers de
l’Assemblée nationale à une vigilance extrême pour éviter que des députés de la «majorité»
et de la «Nupes» n’en viennent aux mains.
Les députés du Rassemblement National ont ainsi assisté à des scènes surréalistes qui ont totalement occulté le sujet pourtant majeur qu’est la situation des soignants non-vaccinés et l’état du système de santé.
Yoann Gillet condamne et dénonce les agissements d’un gouvernement prêt à tout pour
empêcher la représentation nationale de faire vivre la démocratie.
Il réaffirme la détermination qui est celle des députés du Rassemblement National à réparer l’injustice dont sont victimes les soignants non-vaccinés, et à travers eux, le système de santé.