Alors que l’assemblée plénière du Conseil régional d’Occitanie débattra des orientations budgétaires 2026 ce jeudi 18 décembre, le Rassemblement National fustige la stratégie politique de Carole Delga.
Entre dérive de la dette, clientélisme et complicité avec les coupes budgétaires nationales, le RN dessine une alternative face à un système « à bout de souffle ».
Alors que la présidente de Région multiplie les sorties médiatiques contre les baisses de dotations de l’État, le RN rappelle la réalité du terrain parlementaire : Carole Delga tacle le gouvernement le jour, mais forme avec lui une majorité de fait la nuit.
En effet, le 16 décembre dernier, l’adoption du PLFSS par une alliance entre socialistes, LR et macronistes a confirmé cette porosité.
Le Rassemblement National rappelle que ce budget national, soutenu par les familles politiques de la majorité régionale et par les LR, entérine :
• 2,5 milliards d’euros de taxes supplémentaires (CSG sur le capital, taxe sur les mutuelles) ;
• Un déficit record de 24,5 milliards d’euros, sans aucune économie sur la bureaucratie ou l’immigration.
Concernant les orientations budgétaires du Conseil régional d’Occitanie, le RN pointe une situation inquiétante. Avec un encours de dette atteignant 3,76 milliards d’euros et un service de la dette multiplié par 2,9 en onze ans, le RN dénonce une charge léguée aux générations futures pour financer une politique de communication.
Sur le terrain, ce « besoin maladif de paraître » se traduirait par un abandon des compétences essentielles :
• Transports : fermeture de petites lignes (ex. : Auch–Agen) malgré l’affichage ;
• Éducation : priorité donnée aux gadgets plutôt qu’à la rénovation des bâtiments vétustes ;
• Soutien aux entreprises et aux collectivités : confrontée à une situation budgétaire tendue en raison de sa mauvaise gestion, Carole Delga a fait fondre le soutien pourtant essentiel aux territoires et au monde économique.
Le Rassemblement National dénonce par ailleurs un déséquilibre flagrant dans la redistribution des aides régionales. Alors que les PME ne perçoivent que 0,6 % du montant global des aides, le secteur de la culture en absorbe 40,5 %.
« Arroser 1 282 bénéficiaires culturels pour s’assurer des relais d’opinion à l’approche des élections n’est pas une stratégie économique », rappelle Yoann Gillet, qualifiant cette gestion de clientéliste au détriment du tissu productif local.