Le projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de la justice 2023-2027 étudié ces deux dernières semaines à l’Assemblée nationale faisait suite aux « états généraux de la justice », pilotés par un comité, à l’origine d’un rapport intitulé « Rendre justice aux citoyens », remis au président de la République il y a un an.
Sans surprise, ce rapport avait conclu à une crise majeure de l’institution judicaire et à des politiques publiques défaillantes. Bien qu’imparfait et insuffisant, les députés du Rassemblement National ont soutenu la plupart des articles du texte, puisque quelques améliorations y figuraient. Ils ont également pris pleinement part au débat en proposant de nombreuses améliorations par voie d’amendements.
Yoann Gillet, député du Gard, s’est également investi sur ce texte.
Il a notamment dénoncé les flux d’immigration massive constituent une menace forte pour la sécurité et le système pénitentiaire, rappelant que la surpopulation carcérale par des étrangers est une réalité.
Le député est également intervenu sur la situation des prisons, devenues des incubateurs à islamistes et un lieu de formation idéologique pour terroristes en puissance.
il a également demandé un accroissement urgent de la coopération entre les communautés du renseignement et de la sécurité pour protéger au mieux les Français en s’assurant que les détenus radicalisés (incarcérés pour terrorisme islamiste ou des faits de droit commun) puissent être étroitement surveillés à leur sortie de prison.
Il a interpellé le garde des Sceaux au sujet de l’insuffisance des moyens de la justice dans les territoires ultramarins.
Afin d’empêcher l’introduction, dans les prisons, d’objets illicites et potentiellement dangereux, et ainsi protéger les personnels, il a proposé d’installer des scanners corporels, technologie efficace et ayant fait ses preuves dans d’autres pays.
Dans cette même optique, et parce que le niveau de sécurité dans les établissements pénitentiaires est dramatique, il a proposé de faire de la sécurité des personnels pénitentiaires une priorité. Le député a notamment pris l’exemple de la tentative de meurtre sur un surveillant à Nîmes.
Parce que les forces de l’ordre, pompiers, personnels hospitaliers, élus locaux et plus largement ceux qui ont fait le choix de se mettre au service de l’intérêt général sont de plus en plus victimes de violences, il a demandé au gouvernement de lutter contre le phénomène.
Enfin, parce que la lutte contre l’immigration illégale doit également et nécessairement passer par la lutte contre les réseaux de passeurs, Yoann Gillet a demander une lutte accrue contre ces réseaux.