Le 31 octobre, à l’occasion d’une séance en hémicycle lors de laquelle étaient discutés les crédits des missions « Administration générale de l’État » et « Sécurité » du projet de loi de finances 2024, Yoann Gillet a présenté un amendement visant à abonder de 100 millions d’euros les crédits alloués au FIPD (Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance).
Le député a rappelé que le ministre de l’Intérieur avait à plusieurs reprises affirmé publiquement que l’État subventionnait à plus de 50% l’installation, par les collectivités territoriales, des caméras de vidéosurveillance.
Un mensonge que le député RN a tenu à souligner, pointant l’insuffisance du fonds destiné à ces subventions.
Interpellé par une députée de la NUPES, le député a rappelé l’importance de la vidéosurveillance et ses bénéfices quand ces installations sont complémentaires d’une présence policière sur le terrain.
Le député a également répondu à la ministre Dominique Faure en rappelant que l’État ne faisait pas son travail en matière de lutte contre l’insécurité et « que sans les maires [et leur Police Municipale] vous [l’État] ne seriez rien ».