Yoann Gillet apprend par l’Union Fédérale Autonome Pénitentiaire (UFAP), que le projet de restructuration de la maison d’arrêt de Nîmes, prévue en parallèle du projet d’extension, serait abandonné faute de budget.
D’une capacité théorique de 180 places, la maison d’arrêt de Nîmes accueille 442 détenus.
Un agent pénitentiaire y gère environ 90 détenus.
Yoann Gillet dénonce des conditions de travail insoutenables pour les personnels.
Si les deux nouveaux bâtiments ont vocation à amoindrir la surpopulation de l’établissement, la restructuration des bâtis existants est également nécessaire.
Soutenant les surveillants pénitentiaires de la maison d’arrêt de Nîmes qu’il a déjà rencontrés à plusieurs reprises, Yoann Gillet interpelle le garde des Sceaux et lui demande :
– Que le budget prévu initialement pour restructurer les services existants soit débloqué
– Une augmentation des moyens humains, à la hauteur de la surpopulation
Enfin, Yoann Gillet réitère son soutien aux surveillants pénitentiaires qui exercent au quotidien avec professionnalisme et dévouement, dans un climat d’extrême violence.
Rien que ces dernières semaines, les personnels de l’établissement ont découvert de nombreuses substances (cannabis, cocaïne,…) et objets interdits y compris des armes, parfois livrés par drones.