Sans qu’aucun événement exceptionnel ne justifie une telle décision, la présidente socialiste du Conseil régional d’Occitanie, Carole Delga, a décidé d’organiser la prochaine assemblée plénière prévue le 14 novembre prochain en visioconférence.
Cette décision arbitraire est une atteinte flagrante au bon fonctionnement démocratique du Conseil régional. En détournant ainsi de manière scandaleuse la loi 3DS qui encadre la possibilité du recours à la dématérialisation des séances délibératives dans un contexte post-Covid, Carole Delga, visiblement allergique aux propos de bon sens des élus du Rassemblement National, cherche en réalité à empêcher le débat en tenant les 158 élus régionaux d’Occitanie (qui ne se sont pas réunis ensemble en séance plénière depuis le 11 juillet dernier !) à bonne distance.
Cette décision est un pas de plus dans la négation démocratique, si chère à Carole Delga.
Alors que bon nombre de délibérations sont renvoyées à la commission permanente qui en Occitanie se tient à huis-clos sans la presse, l’assemblée plénière était le dernier vestige de la « démocratie régionale » que la Présidente s’emploie à saccager par tous moyens.
Obsédé par le contrôle et la censure du temps de parole de l’opposition, l’exécutif socialo-écolo-communiste aux abois poursuit ainsi son œuvre d’occultation du débat et de dénaturation de la démocratie locale.
Alors que Carole Delga ne cesse faussement de parler de démocratie participative, Yoann Gillet lui demande d’allier les actes à la parole en la matière et de revenir sur sa décision et d’organiser les débats de la prochaine assemblée plénière en présentiel comme initialement prévu par le calendrier de l’institution et comme le veut la tradition démocratique.
Il portera cette légitime demande ce mercredi lors de la conférence des présidents.