Le Groupe Rassemblement national considère que la version du projet de loi de finances de la sécurité sociale issue de la commission mixte paritaire n’est pas acceptable en l’état.
A cette étape de la procédure, seul le gouvernement peut modifier le texte pour intégrer les exigences du premier groupe, représentant 11 millions de français.
Ces exigences, tirées du contre-budget présenté le 16 octobre dernier, et évoquées lors de l’entretien entre Marine Le Pen et le Premier ministre sont, en ce qui concerne le PLFSS :
- l’indexation pour tous les retraités des pensions au 1er janvier prochain,
- la suppression des allégements de charges sur les entreprises sans mesure pour favoriser la hausse des salaires
- et l’engagement de ne pas dérembourser les médicaments, cette mesure injuste étant apparue il y a quelques jours.
Afin de ne pas dégrader le déficit public, ces mesures ont été présentées avec leurs sources de financement au Premier ministre.
Pour éviter de devoir intégrer au dernier moment dans le PLF 2025, des mesures « lignes rouges » présentées depuis des semaines par Marine Le Pen, le Groupe Rassemblement national invite le Premier ministre à annoncer très rapidement, qu’il renonce à l’augmentation des taxes sur l’électricité, qu’il baisse drastiquement l’AME, qu’il va négocier avec Bruxelles une baisse de la contribution de la France au budget de l’Union Européenne ainsi que toutes ou parties des économies structurelles proposées par le RN.