Le Rassemblement National n’a cessé de proposer des mesures et un contre-budget constitué de 57 propositions, qui auraient permis à la France de se doter d’un budget respectueux des Français.
En votant pour le Rassemblement National, 11 millions d’électeurs ont porté des revendications concernant le pouvoir d’achat, l’immigration, la sécurité et les retraites.
Jusqu’au bout, le Rassemblement National a demandé au gouvernement de prendre en compte ses 10 lignes rouges.
Le Premier ministre, en restant sourd aux demandes du RN et en rejetant son amendement concernant le renoncement total à la désindexation des retraites, a refermé la porte à un compromis qui aurait permis d’améliorer partiellement le budget afin d’éviter le pire.
Yoann Gillet réaffirme que le respect des électeurs du Rassemblement National n’est pas négociable.
« L’incertitude dans laquelle la France entre a pour seuls responsables Emmanuel Macron et Gabriel Attal » indique le parlementaire.
C’est le « parti unique » (de LFI à LR en passant par la macronie), issu d’une alliance du déshonneur lors des élections législatives, qui est l’unique responsable de la situation.
Le Rassemblement National, lui, ne peut être tenu responsable ni de la crise institutionnelle, ni de la crise économique.
La stabilité ne consiste pas à accepter l’inacceptable.
Parce que le budget qu’a souhaité imposer par 49.3 Michel Barnier est un budget d’injustice fiscale, de casse sociale et d’aggravation du déficit, et parce que le gouvernement n’a pas été à la hauteur de la situation politique française, les députés du Rassemblement National voteront mercredi la censure.