Après Garons l’année dernière, le député Yoann Gillet avait choisi cette année d’organiser sa cérémonie des vœux à Caissargues, dimanche dernier.
De nombreux représentants associatifs et du monde économique, les députés Gardois Pascale Bordes et Nicolas Meizonnet, le député européen Julien Sanchez, le député des Bouches-du-Rhône Romain Baubry, le Maire de Beaucaire Nelson Chaudon, le 1er adjoint au Maire de Caissargues, le 1er adjoint au Maire de Garons, mais aussi de nombreux élus municipaux, départementaux et régionaux, étaient présents aux côtés de près de 500 personnes.
Avant que le député Rassemblement National du Gard ne prenne la parole, revenant dans un premier temps sur l’année passée, Nelson Chaudon et Julien Sanchez ont pris le micro.
Le premier a rappelé qu’il avait été le collaborateur de Yoann Gillet, soulignant « sa force de travail » et son fort investissement. Le second, rappelant qu’en 2024 Yoann Gillet avait été nommé porte-parole du RN, a également loué son travail « au service des Français ».
Insécurité, immigration, pouvoir d’achat, finances publiques,… le député de la première circonscription du Gard a d’abord abordé les maux qui touchent la société, pointant du doigt la responsabilité de ceux qui gouvernent depuis plusieurs décennies.
Se disant fier d’avoir censuré le gouvernement pour protéger les Français, le parlementaire a rappelé qu’avec ce geste politique fort, le Rassemblement National avait évité aux Français et aux entreprises de subir 40 milliards de taxation supplémentaires, permis aux retraités de voir leurs pensions indexées à l’inflation au 1er janvier et empêché le budget dédié à l’agriculture de baisser de plus de 13%.
« Et ce n’est pas tout. En censurant le gouvernement, nous avons également empêché l’augmentation de la contribution nette de la France à l’Union Européenne » a-t-il ajouté.
« Si nous en sommes là, si nous connaissons une crise politique, une crise de nos institutions, c’est du fait exclusif du président de la République » a-t-il martelé, rappelant qu’avec Emmanuel Macron, la dette du pays avait augmenté de près de 1200 milliards d’euros.
Revenant sur la victoire de Jordan Bardella aux élections européennes et sur le record de voix obtenu par le Rassemblement National (11 millions) aux élections législatives anticipées, Yoann Gillet a par ailleurs promis « Plus rien ne nous empêchera d’accéder au pouvoir désormais », faisant le lien avec la « tambouille politique » initiée par Emmanuel Macron à l’entre-deux tours des élections législatives.
« Des Insoumis ont voté pour des macronistes. Des LR se sont retirés au profit de candidats de gauche.
Des macronistes ont fait élire des candidats antisémites et même fait élire un fiché S » a-t-il fustigé, estimant que ces accords électoraux contre-nature n’étaient pas éternels et n’avaient fait que différer l’accession au pouvoir du camp des patriotes.
Remerciant ses électeurs pour sa réélection, le député a également rappelé que son mouvement avait fait le « grand chelem » dans le Gard.
Il s’est également félicité de l’élection de Julien Sanchez comme député européen. « Nous savons désormais que les Gardois sont bien défendus à Bruxelles et à Strasbourg. Sache que nous sommes tous très heureux et fiers de te savoir à ce poste prestigieux, cher Julien » a-t-il ajouté.
Enfin, le parlementaire a également dit sa fierté d’avoir vu Nelson Chaudon accéder à la fonction de Maire de Beaucaire. « J’ai perdu mon plus proche collaborateur certes, mais je n’ai pas perdu l’ami qu’il est. Et surtout, je suis fier de le voir aujourd’hui à la tête de sa ville natale, fier de le voir poursuivre également la politique qu’a initié Julien pendant 10 ans et qui est largement plébiscitée par les Beaucairois. » a-t-il indiqué.
Promettant des résultats électoraux ambitieux dans les mois et années à venir, Yoann Gillet s’est également engagé à continuer à être un député très présent sur le terrain, accessible et à l’écoute, mais également combattif à Paris pour défendre les intérêts des Français.
Avant de conclure, Yoann Gillet a également tenu à rendre hommage à Jean-Marie Le Pen dans son allocution.
« Je voudrais ici avoir quelques mots pour le grand homme qui nous a quittés voilà quelques jours.
Souvent caricaturé, souvent insulté, Jean-Marie Le Pen, qui a certes parfois été excessif dans ses paroles, a été un grand homme politique.
Qu’on l’aime ou non, il mérite comme tout être humain le respect et un hommage. » ajoutant « Avec lui s’éteint l’un des derniers députés de la IVe République, un combattant d’Indochine et d’Algérie qui défendit, de toute son âme et au risque de sa vie, l’idée de la grandeur française. Un parlementaire certes indocile et parfois turbulent mais toujours respectueux des institutions républicaines.
Lui, cet homme héroïque qui a tenté en 1956, peu de gens le savent, de convaincre les membres de son régiment de combattre aux côtés de Tsahal, l’armée israélienne, pour lutter contre l’ennemi commun. ».
Louant l’aspect visionnaire de l’homme, il s’est adressé à lui : « Adieu Président. J’ai eu la chance de vous connaître. J’ai eu l’honneur d’avoir votre soutien lors de diverses campagnes électorales. » a-t-il conclu, tout en rappelant « Nous lui devons Mesdames, Messieurs, comme nous devons à nos parents, à nos grands-parents et à tous ceux qui se sont battus pour la France d’amener nos idées au pouvoir. ».
Pour conclure, le député Gardois a formulé des vœux fervents pour que la rupture nette souhaitée par les Français devienne réalité, avant de souhaiter à l’assistance une année de bonheur, d’espoir et surtout de pleine santé.