Contrairement aux déclarations récurrentes de Carole Delga en faveur du ferroviaire, le Conseil régional d’Occitanie vient d’annoncer son retrait du Syndicat mixte de la ligne ferroviaire Auch-Agen. Lors de la Commission Permanente du 3 octobre 2025, les élus du Rassemblement National se sont opposés à ce retrait. Cette décision enterre définitivement un projet qui devait relier à nouveau Auch, pour le Gers, et Agen, pour le Lot-et-Garonne. Bien plus qu’une simple voie ferrée, il s’agissait d’un outil d’aménagement, de désenclavement et de développement économique pour tout un territoire. Cette ligne était aussi le symbole d’une République qui n’abandonne pas ses territoires ruraux.
Fermée pour les voyageurs depuis de nombreuses années, cette ligne est également close pour le fret depuis les inondations de 2014, qui ont fragilisé les infrastructures. Depuis plus de dix ans, les habitants et les élus locaux espéraient une réouverture, synonyme de dynamisme économique, de nouvelles opportunités pour les entreprises locales, de mobilités décarbonées pour un transport durable, de désenclavement par rabattement sur la ligne nouvelle du Sud-Ouest (LNSO) et de rapprochement entre deux préfectures départementales voisines. Mais au lieu de défendre ce projet structurant, Carole Delga a choisi la facilité : se retirer, renoncer, abandonner.
C’est une faute politique majeure. Car il ne s’agit pas d’une petite ligne secondaire : c’est un axe unissant deux chefs-lieux de département, avec tout ce que cela représente en matière de coopération économique, de mobilité et d’avenir pour nos territoires. Le résultat ? Plus de 50 000 voyageurs et plus de 6 500 camions se retrouvent sur la route chaque année.
Rappelant que le Gers souffre déjà d’un enclavement chronique, le Groupe Rassemblement National dénonce ce choix court-termiste. Un choix guidé par la seule logique comptable, dénué de toute vision d’aménagement durable et équilibré. En choisissant de délaisser cette ligne, la Gauche accentue encore ce retard et envoie un signal dramatique aux habitants de la ruralité : « Vous n’êtes pas une priorité ».
Le Groupe Rassemblement National reste fidèle à son engagement : défendre nos communes, défendre nos départements et défendre tous les habitants de la région, citadins comme ruraux. Comme la Région s’y était engagée en 2021 lors de la création du Syndicat mixte, les élus RN demandent en conséquence « d’engager au plus vite les travaux nécessaires à la réouverture » des 69 kilomètres de cette « ligne de vie ».